A partir de l’étude des échanges sédimentaires entre les différents compartiments - domaine subtidal / tidal / plage / dune côtière - comprendre l’évolution du trait de côte dans différents contextes de forçages météorologiques et anthropiques.
Le territoire de la Communauté de Communes Océan – Marais de Monts, (26,5 km de linéaire côtier), se décompose en différentes entités naturelles qui s’organisent parallèlement au trait de côte avec des plages sableuses à pente douce, un vaste cordon dunaire et le marais de Monts. Certains secteurs de ce littoral sont en érosion.
Le cordon dunaire s’aligne dans une première partie depuis le goulet de Fromentine jusqu’au Pont d’Yeu selon une direction nord-sud (Figure 1) et est caractérisé par une dérive littorale à dominante sud-nord (Geos-Dhi, 2008). La seconde partie s’incurve en direction du sud-est au sud du Pont d’Yeu. Cette seconde partie se décompose en deux sous-ensembles de part et d’autre de l’ancien estuaire de la Baisse comblé naturellement au cours du XVIIIe siècle : l’ensemble du Pont d’Yeu à l’estuaire de la Baisse caractérisé par une dérive littorale nord-ouest / sud-est ; et l’ensemble au sud de l’estuaire de la Baisse jusqu’à la corniche vendéenne caractérisé par une dérive sud-est / nord-ouest (Geos-Dhi, 2008). La figure 1 présente l’ensemble hydrosédimentaire correspondant au territoire de la Communauté de Communes Océan – Marais de Monts, avec une cellule hydrodynamique nord (C1) et une cellule hydrodynamique sud (C2). Elle présente aussi la cellule C3 au sud de l’estuaire de la Baisse, de façon à bien replacer le territoire communal et ses deux cellules dans le contexte géomorphologique plus large de cette partie de la côte vendéenne.
Selon l’Ifen (2006), le département de la Vendée est en érosion à hauteur de près de 40% de son linéaire côtier. Le secteur des Pays de Monts l’est aussi et l’objectif des observations menées consiste à mieux appréhender la problématique érosive du secteur.
Pour étudier la cinématique littorale, différentes techniques de suivi sont mises en place et couvrent différents compartiments qui vont du haut de plage vers l’avant plage. En effet, afin de mieux appréhender la (ou les) cellule sédimentaire une double démarche est mise en œuvre. Elle consiste d’abord à procéder à :
La sensibilité des indicateurs d’érosion face aux épisodes tempétueux nécessite d'appréhender les forçages, c’est-à-dire les conditions météo-marines (vitesse du vent, hauteurs du plan d'eau et de la houle).
La dernière étape de la démarche initiée est la compréhension de la dynamique globale. Pour cela nous modéliserons cette dynamique en intégrant aussi les volumes globaux disponibles.