Mesurer la vitesse de recul de la falaise et la vitesse d’érosion verticale de la plateforme. Comprendre quels sont les acteurs de cette érosion et quantifier leur part relative.
Site suivi en parallèle par l’université de Toulouse (V. Regard) et par le BRGM (Cyril Mallet dans le cadre de l’observatoire de la Côte Aquitaine. Site étudié par le BRGM dans le rapport Aubié et al. 2005).
Les vitesses de recul des falaises (~30m de haut) sont a priori modérées (5-10 cm/a) avec des glissements/effondrements par bancs. La vulnérabilité est assez importante avec une route et des habitations non loin du sommet de falaise.
A l’est, la digue du port de Saint-Jean-de-Luz est protégée par des blocs de 40t qui bougent lors des épisodes de tempête et parfois passent d’un côté à l’autre de la digue (cf. Plumerault, 2009).
Un enjeu scientifique est de comprendre les processus d’évolution de la plateforme en lien avec la falaise. Par exemple, ce site pourrait se prêter à la connaissance des modes d’évacuation des débris de la falaise après éboulement. En effet le pied de falaise comporte des blocs décimétriques à plurimétriques, dont il est possible de caractériser les mouvements en particulier en période de tempête.